top of page

Extrait de La Gazette de Marie-Claire (France)


Olivier Papleux, agrégé de mathématiques, poète et écrivain. Surprise pour une nulle en maths, matheux et poète, on peut donc être les deux, avec talent. Je lui trouve vaguement un air de Pierre Bachelet, chanteur qui aimait tant le Nord.


J'ai lu ce livre [La Trappe aux Oiseaux] en deux après-midi. (ou deux après-midis, après la réforme de l'orthographe en 1990.) Un roman introuvable en France, il faut le commander.


Je connais Olivier Papleux virtuellement, c'est un scrabbleur belge, ami avec moi sur Facebook. Je savais qu'il écrivait, c'est son troisième roman. La couverture du livre avait attiré mon regard, le titre est évocateur. Les oiseaux libres et prisonniers en même temps, tel est le personnage principal du roman.


L'histoire : Pierre est ingénieur, [...] Découvrira t-il le bonheur au bout de cette route ?


J'ai aimé. L'écriture fluide, tout en percevant la rigueur, la précision (les maths?), la sensualité de certains passages. Je connaissais vaguement le peintre Pieter Brueghel, école flamande, ses tableaux reconnaissables où foisonnent les personnages, mais l'auteur arrive à nous intéresser un peu plus à ce peintre. La peinture tient une grande place dans le récit, Pierre nous fait découvrir le peintre, Olivier place une page descriptive d'une oeuvre avant chaque chapitre, idée originale qui nous décrit un tableau.


Je connais très mal la Belgique, une journée à Bruxelles en revenant de vacances dans les pays nordiques.

- J'ai découvert ce pays, la Belgique germanophone, les expressions, les habitants, le traumatisme de l'affaire Dutroux. Un pays attachant, j'adore entendre l'accent belge.Les descriptions des villes, Raeren m'était complètement inconnue.

- Rike, l'aubergiste, personnage "fantastische", femme généreuse.

- Les mots de Jacques Brel glissés dans certaines phrases, ce chanteur belge inoubliable.

- J'ai aimé la description des familles recomposées, les doutes qui peuvent habiter celui qui arrive dans une maison où tout est à sa place, où il semble ne pas avoir la sienne.

- J'ai aimé la quête de bonheur d'un homme qui pourtant semblait être comblé. Le rapprochement avec sa famille est émouvant, son frère, sa mère, cette famille dont il est issu, un peu négligée et qui devient essentielle pour lui "Pierre, pas Pépé, maman."


Pierre deviendra le personnage de sa vie, libre de choisir ce qui est le meilleur pour lui.


Voilà, il vous reste à commander ce livre si vous voulez le lire. Je vous le recommande, vous aimerez. Tous les renseignements figurent sur internet.


Je me suis aperçue que je connaissais très peu les écrivains belges, Nothomb, Simenon bien sûr, il y aura Olivier Papleux. Bye MClaire.

Par tags
Pas encore de mots-clés.
Nous suivre
  • Facebook Classic
  • Twitter Classic
  • Google Classic
bottom of page